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Image d'une cigarette sur laquelle est écrit "stop"

Hypnose arrêt tabac et addiction : libérerez vous de vos dépendances

L’hypnose est connue pour son effet facilitant lors d’arrêt du tabac et pour lutter contre les addictions. Pour comprendre les effets d’un accompagnement par l’hypnose il faut dire quelques mots sur les addictions en général.

L’addiction repose sur la consommation répétée d’un produit ( tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d’un comportement (jeux vidéos, temps sur les réseaux sociaux…). L’addiction conduit à :

  • une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique
  • une modification de l’équilibre émotionnel
  • des troubles d’ordre médical
  • des perturbations de la vie personnelle, professionnelle et sociale

Source : https://www.inserm.fr/dossier/addictions/

Dans le cas d’un accompagnement, l’hypnothérapeute va donc vous interroger et s’intéresser aux conséquences et aux effets de votre/vos addictions dans plusieurs domaines (personnelle, professionnelle et sociale). L’un des objectifs étant de comprendre votre consommation, son rôle actuel, et tout ce qui vous empêcherait éventuellement de réduire ou d’arrêter.

Pourquoi chercher à comprendre et pas simplement se faire « dégoûter » de la substance ?

  1. Car l’expérience montre que le dégoût ou la peur (des conséquences) ont un effet court terme. Pour la majorité des gens c’est inefficace ou contre-productif à moyen terme.
  2. Comprendre la consommation permet de comprendre les risques, l’addiction, de trouver des alternatives, de garder des sources plaisir…etc. Lorsque vous comprenez ce que vous faites, vous êtes plus impliqué et vous arrivez mieux à arrêter (ou réduire).
  3. Dans quelques cas, l’accompagnement fait apparaître que la demande d’arrêter (ou de réduire) n’est pas complètement la vôtre. Elle peut être imposée dans un cadre professionnel, subit à cause d’un problème médicale, ou encore provenir de l’entourage… Mon rôle en tant qu’hypnothérapeute est de vous aider à faire la part des choses ce qui aide à mieux vivre une réduction, un arrêt ou votre choix de continuer le comportement addictif (en réduisant les risques associés si cela est pertinent).

     

En hypnose, on dit qu’il n’y a pas un mais des arrêts du tabac. En effet, les motivations, les enjeux et la consommation sont différentes selon les personnes. Chaque arrêt du tabac sera donc en parti unique de part ces spécificités. Elles sont en lien avec le rôle qu’à cette addiction dans votre vie et votre manière de voir le monde.

Pour illustrer, j’observe que l’addiction à la cigarette rempli certains rôles plus souvent que d’autres par exemple, certaines personnes fument « pour respirer ». D’autres fument pour le coté socialisant : fumer permet d’aborder des gens, créer un premier contact, ou d’échanger autour d’une cigarette… D’autres encore fument car cela permet d’avoir l’air occupé, ou branché, … etc. Lorsque vous savez à quels besoins la cigarette répond vous pouvez trouver des alternatives.

Si arrêter de fumer est souvent un défi pour de nombreuses personnes c’est aussi car les cigarettes contiennent de la nicotine, une substance addictive, qui peut rendre l’arrêt du tabac difficile car elle procure des sensations plaisantes, réduit légèrement l’anxiété, tout en coupant l’appétit. L’hypnose aide pour se libérer de cette dépendance en mettant les sensations agréables à leur juste place dans votre vie et en vous reconnectant à vos envies et d’autres sources de plaisir.

En utilisant l’hypnose pour arrêter de fumer, vous pouvez vous concentrer sur les avantages de la cessation du tabac et éviter ou réduire les effets secondaires désagréables tels que l’irritabilité, la prise de poids ou les envies de nicotine.

Comment ça marche ?

Une fois que nous avons échangé sur votre consommation et votre rapport à la cigarette (ou à la pipe, vapo …). Vous prenez conscience de ce que la cigarette vous permet de faire, ce qu’elle vous procure.

L’hypnose pour arrêter de fumer est basée sur des suggestions et la prise de conscience que vous pouvez être acteur et mettre en place des alternatives à différents niveaux. Au travers divers états ( relaxation, rêves éveillés, marche en état d’hypnose…) vous allez chercher des ressources qui facilitent un arrêt du tabac. Par exemple, l’hypnothérapeute vous aide à vous reconnecter à vos ressentis positifs et négatifs (l’envie d’avoir de l’air pur, la colère d’être dépendant d’un objet…), ou encore, à atteindre un état plaisant, ou à réduire le stress et l’anxiété qui déclenchent une consommation …etc.

Les questions et suggestions proposées par l’hypnothérapeute vous aiderons à changer la façon dont vous percevez la cigarette et votre comportement. Cela aidera à la rendre moins attrayante, à renforcer votre motivation à arrêter de fumer et vous aidera ainsi à gérer les éventuelles envies.

Ceci étant, dans tous les cas pour que la séance soit efficace, vous devez souhaiter vous impliquer ou changer vos habitudes. Vous ne serez pas endormi pour vous réveiller transformé : en état d’hypnose vous restez présent afin de reprendre le contrôle sur la situation.

Quels sont les autres facteurs ?

Les séances d’hypnose pour l’arrêt du tabac peuvent également vous aider à réduire le stress et l’anxiété, deux facteurs qui peuvent contribuer à la dépendance à la cigarette. Dans ma pratique, j’utilise aussi d’autres techniques de relaxations et de yoga telles que les respirations abdominales, la cohérence cardiaque et la méditation pour vous aider à vous détendre, à gérer votre stress et à lâcher prise.

Hypnose et arrêt du tabac, combien de temps et combien de séances ?

Une séance d’hypnose pour l’arrêt du tabac peut durer entre 30 et 90 minutes selon les hypnotiseurs. Les résultats peuvent varier d’une personne à l’autre, mais de nombreuses personnes constatent une réduction significative de leur envie de fumer après quelques séances. La plupart des gens ont besoin de plusieurs séances pour atteindre un état de non-fumeur à long terme (ce qui reste vite rentable quand on regarde les tarifs d’un paquet de cigarette). La durée dépend aussi de votre envie et de votre implication sans lesquels rien n’est possible.

Pour ma part, les informations sur les tarifs et les durées des séances sont ici.

L’alcool peut rapidement devenir une habitude difficile à briser, et une consommation excessive peut causer des dommages à long terme à votre santé et à votre entourage.
L’alcool nous fait ressentir trois effets majeurs :

  • l’euphorie, sentiment de joie, de calme;

  • la désinhibition, on fait davantage et on dépasse ses limites;
  • une perte de l’auto-critique, on « se fout la paix » sur le moment.

Quels facteurs interviennent dans le sevrage / la réduction ?

Il y a plusieurs facteurs qui favorisent le maintien de l’addiction. Ces facteurs sont liés au contexte (environnement, difficultés relationnelles, facilité d’accès à l’alcool, …), à certaines habitudes (comportement face à la solitude, en soirée…) et au caractère addictif de la substance.

Deux aspects nécessitent une attention particulière. L’alcool est parfois utilisée comme une forme « d’auto-médication » (pour calmer un stress, contenir une dépression…). Réduire l’alcool ferait ressortir le problème qu’elle combat et qui doit donc être aussi pris en charge. Autre point important, de la honte est souvent ressenti lorsqu’on parle d’addiction à l’alcool… ( Les fumeurs ont rarement honte en comparaison alors que la cigarette tue plus de monde !)
Même si la honte peut donner une motivation au changement, elle peut aussi empêcher de parler du problème à un professionnel (qui en a vu d’autres!). Certaines personnes tentent ainsi d’arrêter seuls ce qui est déconseillé.

Il est important de noter que l’arrêt brutal de l’alcool peut être dangereux, en particulier si vous avez des signes de manque (tremblement lorsque vous arrêter de boire par exemple). Dans ces cas, il est essentiel d’avoir l’avis d’un professionnel de la santé pour surveiller votre condition physique. Votre médecin généraliste peut être un interlocuteur mais il existe aussi des interlocuteurs tiers comme des centres qui reçoivent en suivi de jour ( liste des CSAPA ici ) et ils sont gratuits (remboursés par la sécurité sociale).

Dans ce contexte, mon rôle en tant qu’hypnothérapeute est de vous accompagner dans un suivi en libéral avec ce que cela implique : vous êtes un client, je peux recevoir après 17h, dans un cabinet avec des praticiens en « médecine douce »…etc  Certaines personnes préfèrent ce type d’accompagnement (sans pour autant supprimer l’avis médical).
A mon regret, il est rare que les CSAPAs proposent de l’hypnose. Certains proposent de la relaxation.

En parler à son médecin

Arrêter ou réduire la consommation d’alcool peut être anodin mais, hélas, parfois c’est dangereux. Pour cette raison, il est préférable de réduire sa consommation pour observer les effets lorsque la quantité d’alcool est moindre. Si vous avez des symptômes tel que tremblements, sueurs, nausées, fièvre, palpitations …etc. Parlez en à un médecin ou un professionnel de santé (des liens sont en bas de la page). Il en va de votre survie. Tant que vous ne l’avez pas fait, si vous avez l’habitude d’avoir une consommation régulière, continuer d’avoir une consommation d’alcool, même réduite.

Lorsque vous travaillerez avec un hypnothérapeute pour réduire votre consommation d’alcool, ce dernier pourra avec votre accord, travailler en collaboration avec des professionnels de santé dont votre médecin traitant. Dans le cas d’un accompagnement par l’hypnose, l’hypnose ne permet pas de supprimer les effets physiologiques. Si votre médecin vous demande de prendre un médicament pendant le sevrage, je vous conseille de le prendre !

Comment ça marche ?

Les séances d’hypnose pour lutter contre l’alcool sont conçues pour renforcer votre motivation à réduire votre consommation d’alcool, changer la façon dont vous percevez l’alcool et vous aider à gérer les situations sociales où la consommation d’alcool est courante. En particulier, l’alcool est la drogue la plus facile d’accès (supermarché, restaurant, bar, PMU, soirée, …etc.) il est donc important de savoir gérer les situations du quotidien.

Les hypnothérapeutes peuvent utiliser des techniques pour modifier votre état de conscience ce qui vous aide à reprendre le contrôle. Dans ces états second, vous êtes plus créatif vous pouvez par exemple :

  • vous relaxer profondément (pour lutter contre l’anxiété),
  • rencontrer des parties de vous inconnues (pour lutter contre la solitude, ou se pardonner d’avoir bu),
  • explorer des émotions avec lesquels vous avez du mal (pour mieux les accepter et les gérer)
  • vivre le futur que vous imaginez avec ou sans alcool

Ces exemples illustrent qu’il n’y a pas une solution mais des états qui vont vous aider à parler des problèmes que vous vivez et à imaginer vos solutions. Par ailleurs, je vous donnerai aussi des informations sur les effets de l’alcool afin de réduire les risques associés à la consommation. Je vous inviterais peut être à vous rapprocher d’un centre d’information et/ou d’un CSAPA (selon la demande et la situation).

 

Combien de temps et combien de séances ?

Le nombre de séances d’hypnose peut varier en durée et en nombre en fonction de votre situation individuelle.

En conclusion, si vous cherchez une solution naturelle pour réduire votre consommation d’alcool ou pour arrêter complètement, l’hypnose peut être une option à considérer. Toutefois, si vous avez consommé des quantités relativement importante d’alcool régulièrement, il est nécessaire d’avoir l’avis d’un professionnel de la santé pour surveiller votre condition physique. L’hypnose peut être utilisées avec d’autres traitements tels que la thérapie comportementale, les groupes de soutien…etc.

L’hypnose peut également être utile pour soulager les addictions au sucre. Il a parfois confusion entre compulsion alimentaire et addiction. La première étape est donc de clarifier la situation. Par la suite, certains états induit via l’hypnose facilitent une reconnexion avec son corps et ses sensations ce qui permet de mieux comprendre les mécanismes de l’addiction et de modifier sa perception des aliments sucrés.

Le travail de l’hypnothérapeute consiste à aider le patient / client à identifier les situations qui le poussent à consommer du sucre, à mieux comprendre les mécanismes de l’addiction et à se reconnecter avec ses besoins réels. Il peut également proposer des exercices de visualisation pour renforcer la motivation et aider la personne à se visualiser (en train de se débarrasser de l’addiction au sucre par exemple).

Il est important de souligner que l’hypnose ne peut pas résoudre tous les problèmes de dépendance au sucre en une seule séance. L’accompagnement à une durée variable et peut nécessiter plusieurs séances. Cependant, l’avantage de l’hypnose est qu’elle permet de travailler sur les mécanismes de l’addiction au sucre.

En fin de compte, la clé pour surmonter une dépendance ou une addiction est de trouver la solution qui convient le mieux à vos besoins individuels. L’hypnose peut être une solution efficace pour certaines personnes, mais elle peut ne pas convenir à tout le monde. En particulier pour les addictions à des substances telles que l’alcool et certaines drogues dites « dures », il est important de discuter avec votre médecin ou un professionnel de la santé qualifié pour déterminer la meilleure approche pour votre situation.

L’hypnose et les autres addictions : avec ou sans substances

Il existe une multitude de drogues qui peuvent produire une dépendance. Si les sevrages peuvent être sans danger comme par exemple pour le cannabis, il peut néanmoins être intéressant d’avoir un avis médical. En particulier, le crack, l’héroïne, la MDMA aussi appelé esctasy… etc. Le nombre de substance est importante et votre situation est unique. Le professionnel qui vous accompagne pourra ainsi être informé si une vigilance particulière doit être apporté à votre situation.

Les addictions (ou les compulsions) peuvent aussi concerner les jeux vidéos, des comportements alimentaires, les jeux de grattages, la pornographie, …etc. Bref, la liste est longue. Dans tous les cas, chacun mérite un accompagnement qui lui correspond.

 

Ressources et informations sur les addictions

En France, il existe plusieurs ressources et services publics pour obtenir de l’aide avec les addictions et les dépendances. Voici petite liste non exhaustive :

  • Pour trouver des informations : le site psycom, le dossier inserm sur les addictions.
  • Votre médecin généraliste : il peut être votre premier interlocuteur pour trouver un début de solution à votre situation. Le cas échéant il vous suggérera d’aller voir des spécialistes.
  • Les Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) : il s’agit de structures qui proposent une prise en charge globale et pluridisciplinaire pour les personnes souffrant d’addictions. L’accès aux CSAPA est gratuit et anonyme.
    Les CSAPA offrent notamment des consultations individuelles, des programmes de substitution pour les personnes dépendantes à l’alcool ou aux opiacés, …etc.
    Proche d’Avignon, plus d’info : https://addictions-france.org/etablissements/csapa-de-avignon/
  • La plateforme téléphonique Alcool Info Service : 0 980 980 930
    qui propose conseils pour arrêter de boire, des témoignages et une écoute téléphonique anonyme et gratuite.
  • Les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) : ces consultations s’adressent aux jeunes de moins de 25 ans qui ont des interrogations ou difficultés liés à l’alcool, aux drogues ou à d’autres addictions. Les CJC proposent une prise en charge précoce et globale.
    Les CJC sont également accessibles gratuitement et de manière anonyme.
    Où aller ?
    Elles sont disponibles dans les CSAPA (voir au dessus) et peuvent l’être dans les Maisons des Adolescents et dans les point d’accueils écoute jeunes.
  • Les associations d’usagers et d’anciens usagers : ces associations sont composées de personnes ayant vécu une expérience d’addiction et qui proposent d’aider ceux et celles qui n’ont pas encore surmonté leur addiction.
  • Sur le site d’addiction france : https://addictions-france.org/les-addictions/solutions/
  • Par ailleurs, lorsque quelqu’un est dans une situation de danger à court terme ou représente un danger pour ses proches (overdose, sevrage, délire inquiétant…) appelez les urgences : 112 !